S’attendre à Dieu… En toute circonstance ?

Texte d’étude : 2 Corinthiens 1.3-11

Nous connaissons bien cette phrase prononcée par le maire lors de l’union d’un homme et d’une femme : « Consentez-vous à prendre pour époux… De l’aimer, de l’honorer… Pour le meilleur et pour le pire…».

Jésus-Christ n’a-t-il pas déjà prononcé sa réponse pour l’église ? Il attend ainsi notre réponse !

Il ne serait pas sage de mesurer l’amour d’un homme envers Dieu dans un moment riche de sa vie. Je pense au contraire qu’il faut l’évaluer au milieu de sa détresse…

Job lui même, en proie à des attaques imméritées affirme qu’il en sortira pur comme l’or.

La vie du chrétien n’est pas rose tous les jours loin de là. En affirmant notre désir de suivre Jésus, et en disant « non » au monde, on perd la faveur des hommes.

Nous avons tous des combats personnels, qui contribuerons à la gloire de Dieu si nous acceptons de les lui remettre, mais heureusement, il ne nous sera rien donné qui dépasse notre capacité à faire face !

Jésus va plus loin en affirmant que c’est un sujet de joie d’être attaqué à cause de son nom.

On a envie de dire « mouai, ça arrange pas mes bricoles ! »

Il est dit dans la Bible que Dieu peut nous donner de grandes richesses, à conditions de savoir se contenté de ce qu’on a !

Je pense qu’avant de s’attendre au Seigneur en toutes circonstances, il peut être bon de se concentrer sur ce qu’on a déjà.

Les richesses dans ce monde couvrent plusieurs domaines : la santé, la beauté, l’intelligence, le compte en banque bien sur… Et presque tout le monde s’accorde à dire que la richesse est la clef du bonheur.

Si je vous dis que la richesse spirituelle est la meilleure clé qui soit pour accéder au bonheur, vous risquez de me rire au nez n’est-ce pas ? Et ce serait normal puisque nous avons vu que pour mener une vie intègre nous risquons d’être mis à part, humiliés, maltraités…

La vie avec Jésus c’est l’expérience d’une relation personnelle et privilégiée avec lui.

Comme chacun, j’ai mes limites et parfois je chute, mais sans être mazochiste non plus il m’arrive de prendre plaisir à être persécuté au nom de ma foi ! Car si je suis certain d’être dans le droit chemin et que je dois en payer le prix, cela me confirme au fond de mon cœur que je suis une voie droite incomprise par ce monde tortueux. D’une certaine façon j’ai un aperçu de ma récompense : je sais que je suis le seul à avoir raison…

Tu parles ! En attendant moi je souffre !!!

C’est vrai, alors crie à Dieu. Exprime lui tes difficultés.

Jacob a vu son combat s’achever que lorsqu’il a posé le genoux au sol. Peut-on le voir comme un acte rédempteur de soumission à Dieu ?

S’attendre à Dieu, ce n’est pas vivre sa vie tranquilou pépère, puis lors de la difficulté faire appel à un Dieu « grigri » qui répondra à notre urgence selon nos attentes.

Inclinons nous, humilions nous devant Dieu. Remettons le à la première place ; il est Seigneur !

Prenons un temps pour le louer, car il est Dieu, et remettons lui nos fardeaux.

Il est dit que le malheur atteint le juste, MAIS L’ETERNEL L’EN DELIVRE ! Amen !

Nous avons vu la dernière fois qu’il fallait préparer son sentier à l’avance pour ne pas être tenté, vous vous êtes bien sûr appliqué à suivre ce conseil, mais la tentation et les attaques n’ont pas manqué de prendre rendez-vous… Dès lors qu’on a tout mis en place pour mener une vie intègre, on ne peut rien contre les mauvaises circonstances qui se présentent à nous, il n’en est pas de même pour notre réaction à ces situations.

Ayez à l’esprit ces trois mots : JE SUIS RESPONSABLE. Il ne s’agira pas de dire « eh mais non moi j’y suis pour rien, c’est la femme que tu m’a donné… c’est à cause du serpent… » La justice se moque pas mal de l’hypocrisie croyez-moi.

Je suis responsable de mes actes, comment gérer les situations difficiles ?

    • La plupart de nos chutes sont liées à une ou plusieurs faiblesses personnelles. Est-ce que je me connais suffisamment et est-ce que je reconnais mes faiblesses ? Si oui, comment de manière concrête je peux fuir les occasions de chute ?

    • Ai-je constamment en tête une ou plusieurs bénédictions sérieuse que Dieu m’a donné ? Suis-je disposé à remercier le Seigneur pour ces grâces lors des épreuves ?

    • Au cœur de l’épreuve, suis-je prêt à abandonner ma fierté pour quitter la zone de tentation pour souffler un peu, et m’en remettre à Dieu ?

    • Quelle sera l’impact de ces recadrages dans ma vie de tous les jours, dans ma vie spirituelle, dans mon rapport aux autres… ?

Cultivons l’humilité, remettons nous à notre place, humilions nous devant Dieu et louons le pour ce qu’il est. Remettons lui l’épreuve, puis agissons !

Fuir paraît être une marque de faiblesse, mais c’est une force.

Physiquement vous êtes seul au combat, mais vous êtes renouvelé par l’esprit pour agir comme il se doit.

Oui, s’attendre à Dieu est une possibilité au quotidien, mais il faut y mettre du sien !

Laisser un commentaire